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Trip to the country of the Star-Spangled banner
8 décembre 2012

Day 18 : New Orleans

Salut tout le monde ! J’espère que vous allez tous très bien et que vous n’êtes pas coincés sous la neige. J’ai vu que plusieurs départements étaient en alerte orange au niveau des chutes de neige. Brrrr, ça ne me donne pas envie de rentrer toute cette neige ! Je vais avoir un sacré choc thermique en arrivant… je suis actuellement en jupe et en t-shirt et j’ai trop chaud… Heureusement que je repasse par New York pour m’adapter peu à peu au froid !

Ma première nuit à l’auberge de jeunesse s’est bien passé. J’ai bien dormi et heureusement que j’avais mis mon réveil à 8h30, sinon je serais encore en train de dormir haha. Quand je me suis réveillée, j’ai tout de suite vérifiée si je n’avais pas de piqûres suspectes. J’ai une deuxième piqûre qui est apparue dans le dos mais rien de grave… On va dire que c’est une araignée… même si j’en doute légèrement. Ce soir, j’ai à nouveau droit à une chambre privative pour le même prix qu’un dortoir (et demain soir aussi, normalement). Je ferais le compte des piqûres demain matin en espérant ne pas en avoir d’autre.

Je suis partie tout de suite après m’être habillée avec pour but d’aller prendre mon petit déjeuner au Café du Monde, qui fait apparemment de délicieux beignets. En y allant, je me suis arrêtée au Louis Armstrong Park (quel beau nom pour un parc, vous ne trouvez pas ?) afin de m’y balader un peu et de prendre quelques clichés tant qu’il n’y avait personne. C’est un petit parc très charmant, j’ai bien aimé. En sortant du parc, je me suis directement dirigée vers le Café du Monde, de l’autre coté du Quartier français. C’était blindé ! J’ai néanmoins réussi à avoir une table – malheureusement à l’intérieur… j’essayerai d’y retourner demain pour avoir une table en terrasse (si le temps le permet). J’ai donc commandé des beignets et un jus d’orange. Les beignets étaient vraiment DE-LI-CIEUX ! Encore meilleur que ceux qu’on a mangé à la pâtisserie de Castroville la semaine dernière. Beignet + jus d’orange = le petit déj’ des champions. J’étais parée pour entamer une journée de visite.

J’avais fais mon programme hier soir à l’auberge de jeunesse et trouvait mon programme bien chargé. Je dois être une pile électrique parce que j’avais terminé tout mon programme avant midi et ai du entamer celui que je m’étais prévu demain pour m’occuper cet aprem…

Tout d’abord, je suis allée visiter la Cathédrale Saint Louis, située à deux pas du Café du Monde. On sent bien l’influence française dans l’architecture de la cathédrale et lorsqu’on y pénètre, on a du mal à se dire qu’on est aux Etats-Unis et non pas en France. Tout est écrit en français : les différentes peintures traçant les principaux évènements de la vie de Jésus, les légendes sous les peintures murales, etc. Quand je suis entrée dans la cathédrale, quelqu’un a commencé à jouer de l’orgue. C’était vraiment très impressionnant.

Je suis sortie de la cathédrale environ 30 minutes après y avoir pénétrer et me suis arrêtée quelques minutes sur le parvis afin d’écouter un groupe de jazz jouer quelques morceaux. C’était vraiment très agréable, d’autant plus que le temps était au beau fixe. Je suis ensuite repartie pour continuer mes visites. La prochaine étape était le couvent des Ursulines. Le bâtiment a été construit en 1745 et est la plus ancienne maison du Quartier français. Les premières religieuses ursulines sont arrivées de Rouen en 1727 (à l’intérieur du couvent, on peut d’ailleurs admirer une statue de la Vierge Marie directement « importée » de Rouen) pour éduquer les enfants et s’occuper des orphelins. Le rez-de-chaussée du couvent était ouvert au public et j’y ai passé environ une heure. C’était vraiment passionnant de découvrir l’histoire des Ursulines, de leur recrutement en France jusqu’à leur départ en 1824. Il y avait beaucoup d’anciens (c’est-à-dire du XVIIIe siècle, n’oublions pas que l’histoire des Etats-Unis est récente) documents écrits en français et j’ai pris du plaisir à les déchiffrer. Mais rassurez-vous, même si j’ai beaucoup aimé leur histoire et l’endroit, je ne me destine pas au couvent…

Après cette visite, je me suis dirigée vers le French Market, zone commerçante très active où sont surtout vendues des babioles. Je n’ai pas trouvé ça particulièrement intéressant, d’autant plus que c’était bondé et rempli de touristes.

Je suis donc sortie du French Market assez rapidement et suis allée voir la Faulkner House, maison où William Faulkner (Prix Nobel de littérature 1949) commença à écrire. Je pensais y trouver un musée consacrée à Faulkner mais que nenni ! Une petite librairie bien sympathique se trouvait au rez-de-chaussée. J’y ai flâné pendant quelques minutes mais suis repartie bredouille.

Je suis ensuite allée me promener sur la Moon Walk (rien à voir avec Michael Jackson mais nommée ainsi en l’honneur de Moon Landrieu, ancien maire de la Nouvelle-Orléans) qui est une promenade le long du Mississippi. Je me suis arrêtée sur un banc de la promenade pour casser la croûte tout en écoutant un mec jouer de la trompette puis suis repartie sur la promenade.

J’ai aperçu l’aquarium, dont Joseph m’avait parlé en disant qu’il était vraiment super. J’y suis donc entrée et je n’ai pas été déçue. Il est effectivement très grand et super bien aménagée. Je ne pourrais pas vous dire de tête tout ce que j’ai vu, tellement il y avait de poissons et autres animaux aquatiques. Un aquarium nous plongeait directement dans le Monde de Némo (pour ceux qui connaisse. Pour les autres : c’est un dessin animé des studios Pixar que je vous conseille vivement) : on pouvait y voir des poissons clown et un chirurgien bleu (si si, c’est un nom de poisson. C’est Dory dans le Monde de Némo). J’ai trouvé ce clin d’œil au dessin animé super (il en faut peu pour être heureux) ! L’aquarium n’était prévu que pour demain… mais vu qu’il commençait à pleuvoir (le temps change tellement vite ici…) et que j’avais le temps, je me suis dit « pourquoi pas » ?

En sortant de l’aquarium, il pleuvait des cordes. Cela ne m’a pas empêché de suivre un air musical qui m’a directement emmené dans Jackson Square, que j’avais déjà vu hier soir. Il y avait en fait une cérémonie militaire qui se déroulait là-bas cet après-midi et, en attendant que les militaires s’installent, un orchestre (lui aussi militaire) jouait très sérieusement des aires musicaux militaires. J’ai regardé quelques minutes et tout d’un coup, l’ambiance est devenue beaucoup moins officielle, beaucoup plus décontractée: les musiciens se sont mis à bouger et à danser au son des notes jazzy qui sortaient de leurs instruments. C’était vraiment extraordinaire et inattendu. Je m’étais installée sur un banc pour pouvoir écouter tout ça et une vieille dame m’a rejoins et a commencé à me parler. Elle disait qu’elle avait vécu en Amérique centrale mais qu’elle était venue s’installer en Louisiane il y a un bon bout de temps. Elle m’a demandé si j’aimais la Nouvelle-Orléans, sur quoi j’ai répondu oui. Elle m’a dit qu’elle ne voulait pas s’installer dans un autre Etat car pour elle, la Louisiane et l’Etat le moins américain des Etats-Unis (et, en regardant la Nouvelle-Orléans, ce n’est peut-être pas totalement faux). Elle m’a posé beaucoup de questions sur la France puis est repartie tranquillement. Voilà un point que j’adore dans ce voyage : rencontrer des personnes qu’on ne reverra sans doute plus jamais mais avec lesquelles on peut avoir des discussions très simples et passer quelques minutes très agréables avec elles.

Je suis partie de Jackson Square après que les musiciens eurent terminés de jouer. Il pleuvait encore des cordes et je commençais à avoir les pieds trempés. J’ai donc décidé de retourner à l’auberge de jeunesse, où j’ai commencé à travailler sur l’article que je dois rendre mi-janvier pour une revue spéciale sur la Première Guerre mondiale.

Voilà pour ma journée ! Demain est ma dernière journée de visite de la ville. J’ai décidé de me cantonner au Quartier français et d’aller voir un ou deux musées : le National World War II Museum (qui, comme son nom l’indique, est consacré à la Seconde Guerre mondiale) et, pourquoi pas, l’Historic New Orleans Collection qui regroupe toutes les archives originales de la création de la Nouvelle-Orléans. Je prévois également de me poser dans un bar pour écouter du jazz en fin d’après-midi. Je vous tiens au courant de tout ça demain soir !

Bye bye – stay tuned !

 

PS : cela fait déjà trois semaines que je suis partie de Strasbourg. Je n'arrive pas à croire que le temps passe si vite ! Dans une semaine, je suis déjà dans l'avion pour l'Europe... Je suis contente de tous pouvoir vous revoir mais j'avoue que mon bel Américain va beaucoup me manquer !

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Commentaires
V
Je suis heureuse de voir que le moral des troupes est au mieux... Contente aussi de t'avoir fait découvrir le Jazz à LPP pour retourner à sa source... Intéressant, non ? Et pour les puces, c'est normal. On trouve de ci de là des Festival Jazz de Puces... Donc rien d'étonnant ! Mais fais attention tout de même... on ne s'en débarrasse pas facilement et je ne pense pas que la famille de tes amis puisse être ravie à l'idée que tu traîne ces charmantes bestioles dans tes bagages... Es-tu passée en pharmacie prendre un produit ? <br /> <br /> Pour ce qui est de se promener en jupe... c'est sûr, chez nous c'est pas trop le cas... Mais bon... c'est de saison ! Et en plus c'est pas un temps pour les puces... <br /> <br /> Tâche de bien profiter de ce bout de paradis musical et continue à nous faire voyager.. Bises à toi et prends bien soin de toi !<br /> <br /> Maman
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